Un jury de journalistes, d’artistes et d’écrivains est réuni pour se prononcer sur l’œuvre, qui trouve de nombreux soutiens, notamment parmi Jean Paulhan, Louis Jouvet, Jean Cocteau et René Char. Cependant, la diffusion n’aura pas lieu, rendant ainsi l’œuvre définitivement mythique.
Pour en finir avec le jugement de Dieu est l’œuvre-testament d’un Artaud marqué par la drogue et les internements, qui meurt le 4 mars 1948. Elle mêle transgressions triviales, imprécations fiévreuses et fulgurances visionnaires. Le texte intégral est suivi ici d’un dossier regroupant les articles de presse d’époque, dans lesquels partisans et opposants se succèdent. Certains sont pudibonds ou prudents, d’autres enthousiastes, mais tous sont ébahis et atteints par la violence novatrice de ce texte ardent et prophétique.
Les éditions Allia nous en proposent un aperçu en avant-première :
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