Passage à tabac d’un voleur de légumes à Paulhan : les quatre mis en cause condamnés à de la prison avec sursis

Les violences avaient été perpétrées le 29 novembre dernier à Paulhan, à l’ouest de Montpellier. Le tribunal a considéré que le voleur, qui s’en est sorti avec 21 jours d’incapacité totale de travail, était responsable de son préjudice à hauteur de 50 %…

Placés sous contrôle judiciaire depuis le 20 décembre dernier, un grossiste en fruits et légumes âgé de 54 ans, son fils de 32 ans et deux de leurs salariés, âgés respectivement de 35 et 55 ans, étaient reconvoqués devant la justice ce vendredi 21 février pour répondre de faits de violences et de séquestration en réunion.

Le parquet leur reprochait un véritable passage à tabac, perpétré le 29 novembre dernier à Paulhan, à l’encontre d’un ancien salarié de l’entreprise surpris en train de voler dans l’enceinte de l’épicerie, dont il avait gardé les codes. Coups de pied, de poing mais aussi de bâton assénés dans la chambre froide de l’entrepôt qui a valu à la victime vingt et un jours d’incapacité totale de travail.

La tentative de viol écartée

Celle-ci a également dénoncé une tentative d’introduction d’une courgette dans son anus par le principal mis en cause, en l’espèce le salarié de 35 ans qui, s’il a reconnu les violences à l’aide d’un bâton et les insultes, a réfuté avoir eu une courgette entre les mains. Tentative de viol qui n’a finalement pas été retenue par le tribunal.

Pour leur part, les trois autres prévenus, tenus pour responsable par le parquet « de s’être fait justice eux-mêmes », ont tous reconnu au moins coup porté sur le vingtenaire.

De dix-huit à vingt-quatre mois requis

Toutefois, au vu de « la gravité des faits », la représentante du ministère public a requis dix-huit mois de prison dont douze assortis d’un sursis simple, sans prononcer de mandat de dépôt concernant la partie ferme, à l’encontre du grossiste, de son fils et de leur salarié âgé de 55 ans.

Et vingt-quatre mois de prison dont douze mois assortis, là encore, d’un sursis simple, à l’encontre du principal mis en cause qui s’est vu proposer un aménagement de peine, pour la partie ferme, avec une détention à domicile sous surveillance électronique.

Sans oublier une interdiction de contact avec la victime durant trois ans pour les quatre prévenus.

Partage de responsabilité

Finalement, le tribunal, sous la houlette de Gilles Maschio, s’est montré plus clément envers le quatuor, en les relaxant du chef de séquestration et en reconnaissant un partage de responsabilité. Ce qui signifie que la victime a été reconnue pour partie responsable de son préjudice parce qu’elle venait voler. En l’occurrence, à hauteur de 50 %.

En répression, le principal mis en cause, auteur des coups de bâton, a été condamné à vingt-quatre mois de prison intégralement assortis d’un sursis simple. Et les trois autres, à dix-huit mois de sursis simple. Les quatre ont également interdiction de détenir une arme durant cinq ans.

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