Le 24 août 1944, une colonne militaire allemande semait la mort dans la région

Des cérémonies exceptionnelles et conjointes auront lieu samedi 24 août dans les trois communes de Grabels, Montarnaud et Montferrier-sur-Lez pour commémorer les victimes.

C’est une première, les trois communes de Grabels, Montarnaud et Montferrier-sur-Lez vont s’associer samedi 24 août pour commémorer les victimes du 24 août 1944, jour qui a vu une colonne militaire allemande semer la mort dans la région et subir elle-même des pertes.

Les trois maires sont tombés d’accord pour présenter une commémoration unie qui se fera dans les trois communes. D’abord à Montferrier-sur-Lez dès 10 h 30 devant le monument commémoratif, avec un dépôt de gerbes et un discours. Puis à Grabels à 17 h 30, route de Bel-Air devant la plaque commémorative. La dernière cérémonie de la journée, à Montarnaud, aura lieu à 18 h 30, devant le monument commémoratif de l’avenue de Montpellier.

Des actions symboliques

L’action conjointe des communes passe aussi par une association des clubs cyclistes pour une randonnée symbolique sur le trajet de la colonne allemande. « C’est un hommage à Emile Berthomieu, explique Joël Vezhinet, président du Vélo club grabellois. Il réparait des vélos et s’est fait tuer place de la Fontaine, à Grabels, car il refusait un troisième vol d’un de ses vélos. »

Le cortège, composé d’une quinzaine de personnes, sera équipé de dossards spéciaux et partira à 9 h 30 du hameau de Bel-air pour traverser Grabels et arriver à Montferrier-sur-Lez, au moment du début des commémorations.

Autre action pleine de symbole, un chant a été écrit par les élèves des écoles des communes pour retracer les événements, Le chant du Fescau.

Des affrontements violents

Pour comprendre les événements du 24 août 1944, il faut se tourner vers la voix profonde de Jean-Claude Richard. Historien directeur de recherche honoraire au CNRS, il narre inlassablement les événements. « Les victimes sont tuées par la colonne dite de Rodez, qui cherche à retourner d’urgence dans le Nord et l’Est, à la suite des débarquements en Normandie et en Provence. » La colonne se heurte à des milices et à la population locale. Des rencontres souvent mortelles.

À Montarnaud, six personnes sont tuées, dont deux Indochinois. À Grabels, dans le hameau de Bel-Air, des pourparlers tournent mal. Le capitaine Ely et deux compagnons arrivent à s’enfuir, quatre personnes y laissent la vie. L’événement exaspère les Allemands, qui décident de mettre le feu au château Paulhan de Bel-air, après y avoir enfermé ses habitants. Par chance, un enfant put sortir par une petite fenêtre et sauva les autres des flammes.

André Belot, originaire de Montarnaud et qui revenait de Montpellier à vélo, se fait lui abattre, de même qu’Emile Berthomieu, mentionné plus tôt. La colonne allemande n’atteindra jamais le Nord, la plupart des troupes se faisant capturer à Chomérac, en Ardèche.

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