Ils enfoncent une courgette dans les fesses d’un voleur de légumes récidiviste héraultais, le ligotent et le rouent de coups

Les violences ont été perpétrées le 29 novembre dernier à Paulhan, à l’ouest de Montpellier. Poursuivis pour séquestration et violences aggravées, quatre Héraultais ont été placés sous contrôle judiciaire strict en attendant leur procès renvoyé au 21 février.

À la tête d’une épicerie implantée à Paulhan, dans le cœur d’Hérault, un grossiste en fruits et légumes âgé de 54 ans, son fils de 32 ans et deux de leurs salariés, âgés respectivement de 35 et 55 ans, ont été placés sous contrôle judiciaire, juste avant les fêtes de fin d’année.

Le parquet leur reproche des faits de séquestration et de violences en réunion suivies d’une incapacité totale de travail supérieure à huit jours. En l’espèce vingt et un jours. Commis le 29 novembre dernier.

Ce jour-là, un ancien salarié de l’entreprise a été passé à tabac après avoir été surpris en train de voler dans l’enceinte de l’épicerie, dont il avait gardé les codes.

Selon nos informations, maîtrisé et ligoté dans la chambre froide, il a été roué de coups à l’aide d’un manche en bois, notamment à la tête. Il aurait également été victime d’une tentative d’introduction d’une courgette dans l’anus. Mais celle-ci se serait cassée en deux, juste avant la pénétration.

Tentative de viol ?

« Une tentative de viol », de nature criminelle, qui a conduit Maître Candice Tomasicchio, pour la partie civile, à solliciter le renvoi à l’information judiciaire de cette affaire dont certaines scènes filmées de ce déferlement de violences auraient été saisies sur les téléphones portables des prévenus.

« Ils ont voulu se faire justice eux-mêmes et cela est interdit par la loi ! », s’est insurgée la représentante du ministère public. Ce sont des faits d’une extrême gravité pour lesquels ils encourent dix ans de prison. Qui a fait quoi ? Il y a des divergences dans leurs déclarations. » Et de solliciter un contrôle judiciaire pour le chef d’entreprise et le placement en détention pour les trois autres.

Une soi-disant dette de 5 000 € ?

« Après avoir identifié le voleur, ils ont déposé trois plaintes mais voyant que rien ne bougeait, ils ont pris le parti d’installer une caméra. Le jour des faits, ils se sont rendu compte qu’il était encore en train de se servir généreusement. Alors ils sont intervenus et ça a dégénéré », a expliqué Maître Florian Medico, pour la défense.

Et Maître Tomasicchio de renchérir : « Selon les dépositions de mon client, l’épicier lui devait de l’argent. 5 000 € au total. Une partie lui avait été payée. Pas l’autre. Il est donc venu se servir l’équivalent de ce que son patron lui devait. »

Un contrôle judiciaire strict

Au vu d’une audience particulièrement chargée et d’un dossier arrivé tardivement entre les mains des magistrats, le tribunal a décidé de renvoyer l’affaire au 21 février, sans débattre sur le fond.

Tous placés sous contrôle judiciaire, les quatre mis en cause ont une obligation de pointage, interdiction d’entrer en contact entre eux et avec la victime, de paraître à son domicile ainsi que sur les marchés de Valras et Bessan où les deux parties avaient l’habitude de tenir des étals.

À noter que la tentative de viol n’a, pour l’heure, pas été retenue par le parquet.

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