Les trois personnes soupçonnées d’avoir déposé cinq cercueils samedi au pied de la tour Eiffel ont été déférées en vue de l’ouverture d’une information judiciaire.
Selon les informations de TF1-LCI, le chauffeur de la camionnette utilisée était déjà lié à l’affaire dite des « mains rouges ».
Cette dégradation au Mémorial de la Shoah, le 14 mai dernier, avait été attribuée à une « ingérence étrangère ».
Vers 9h du matin ce samedi 1er juin, sur le quai Branly, trois personnes ont déchargé et déposé cinq cercueils, chacun recouvert du drapeau français, et portant la mention « soldats français de l’Ukraine ». Les cercueils symboliques ne contenaient en fait que du plâtre. Trois suspects, nés respectivement en Bulgarie, en Allemagne et en Ukraine, avaient été rapidement placés en garde à vue pour violence avec préméditation, avait indiqué le parquet.
Le chauffeur de la camionnette utilisée avait d’abord déclaré aux policiers avoir « été payé 40 euros pour déposer les individus et la cargaison« , avait précisé une source policière. Il serait arrivé de Bulgarie la nuit précédente. Pourtant, selon les informations de TF1-LCI, il est clairement identifié dans l’affaire des dégradations volontaires en réunion commises le 14 mai au Mémorial de la Shoah, dite des « Mains rouges ». Ce sont les enquêteurs de la Sûreté territoriale de Paris qui ont prouvé, grâce à des investigations techniques, qu’il avait échangé avec l’un des protagonistes de cet autre dossier où une « ingérence étrangère » est présumée.
Contrôlé près de la tour Eiffel peu avant les faits, par une patrouille de police de la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC), le jeune homme avait présenté un passeport bulgare, et avait été laissé libre après les contrôles d’usage. Selon cette pièce d’identité, il s’appelle Georgi F. et est âgé de 19 ans.
Les policiers en poste de vidéosurveillance avaient peu après repéré les mouvements suspects d’une camionnette sur le quai Jacques Chirac, avant même qu’elle ne se gare dans l’allée Jean Paulhan. Ils ont poursuivi les trois hommes qui s’étaient dispersés à pied juste après avoir déposé les cinq cercueils. Le premier interpellé fut le conducteur du véhicule, au niveau du pont de l’Alma. Il a déclaré aux policiers « dans un français approximatif » être arrivé seulement la veille de Bulgarie, et que son rôle se limitait à déposer le trio et la cargaison. Ses deux complices ont été arrêtés dans l’après-midi à la gare de Paris-Bercy, grâce à la fiche des suspects diffusée, alors qu’ils s’apprêtaient à monter dans un bus pour Berlin.
En garde à vue, le chauffeur bulgare a assuré n’avoir rencontré les deux autres hommes que la veille. Selon la version qu’il a donnée aux enquêteurs, il leur aurait « demandé d’ouvrir [les cercueils] pour [s]’assurer qu’aucun corps n’était dedans ». Il affirme avoir touché 120 euros pour le convoyage, tandis que ses complices qui ont déposé les cercueils en reconnaissent 400 pour deux.
Dans la nuit du 13 au 14 mai, des mains rouges avaient été taguées sur le Mémorial de la Shoah à Paris et les policiers soupçonnent trois personnes ayant fui à l’étranger. Le symbole de mains ensanglantées a récemment été utilisé par des militants pro-palestiniens, notamment lors de l’occupation de Sciences Po à Paris, pour dénoncer l’offensive israélienne en cours dans la bande de Gaza. Pour certains observateurs, le symbole des mains rouges renvoie en fait au lynchage de deux soldats israéliens à Ramallah en 2000, et constituerait de fait un appel au meurtre. Une symbolique dont les utilisateurs les plus récents affirment qu’ils ne connaissaient pas l’origine.
En octobre, après le début de la guerre Israël-Hamas, des étoiles de David avaient été taguées sur plusieurs façades d’immeubles en région parisienne. Les faits, pour lesquels un couple de Moldaves a été interpellé, avaient par la suite été imputés par les autorités françaises aux services de sécurité russes (FSB). Dans les deux cas, ce sont « des commanditaires payés pour déstabiliser et appuyer sur les clivages de la société française », a estimé mi-mai le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné.
L’article initial est produit de la façon la plus claire qui soit. Dans l’hypothèse où vous désirez apporter des précisions sur le sujet « Paulhan » vous êtes libre de rencontrer notre rédaction. Le site ville-paulhan.com a pour objectif de fournir diverses publications autour de la thématique Paulhan développées sur la toile. ville-paulhan.com vous soumet ce post traitant du sujet « Paulhan ». Dans peu de temps, on rendra accessibles à tout le monde d’autres informations pertinentes autour du sujet « Paulhan ». Ainsi, consultez régulièrement notre site.